Dans cette série lancée en 2020, des étudiants-entrepreneurs du Pépite reviennent notamment sur les origines et spécificités de leur projet entrepreneurial, l’accompagnement proposé par 3EF et livrent leurs conseils aux étudiants qui souhaiteraient se lancer.

Expliquez en quelques mots votre projet. Comment avez-vous eu l’idée de débuter le musée de proximité ?

Mon projet consiste à mettre en valeur les vitrines vides en créant un musée ouvert à toutes et tous où chacun est libre d’y amener ses œuvres. J’ai débuté le musée de proximité dans le cadre d’un projet que je devais réaliser pour valider mon diplôme d’architecture à l’École Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Malaquais (ENSAPM). L’idée du musée de proximité m’est venue suite au constat que de nombreuses vitrines de magasins étaient laissées à l’abandon. Ma passion de l’art brut et un questionnement sur la manière dont on scénographie en tant qu’architecte des musées différents m’a ainsi poussée à débuter ce projet. J’ai ainsi eu l’occasion de faire ma première exposition pendant 2 mois dans une vitrine se trouvant à Angerville.

Le confinement a t-il été un frein dans votre projet ? Comment avez-vous procédé ?

Le confinement a été une période un peu particulière car l’école était fermée à partir de mars et il est difficile d’étudier l’architecture ainsi que d’avoir des retours sur son projet à distance. Il a tout de même été bénéfique car j’ai eu la chance d’être confinée à la campagne et de trouver le lieu pour mon exposition du musée de proximité à côté de mon domicile. De plus, il était important pour moi de profiter de cette période assez particulière pour penser à un projet à échelle locale avec des moyens limités sur le budget comme les matériaux. J’ai ainsi pu montrer que des vitrines ne doivent pas forcément être transformées en boutiques mais qu’on peut leur donner du caractère, c’est pour cela que j’ai décidé d’en transformer une en vitrine de musée.

Quels sont vos futurs projets et objectifs ?

Le musée de proximité a fermé ses portes depuis mi-juillet. Ce projet à été assez facile à mettre en place matériellement avec peu de budget et de main d’œuvre. De plus, Les réactions ont été très positives lors de mon exposition à Angerville, l’idée serait donc de dupliquer celui-ci dans une zone assez similaire puis d’implanter le musée de proximité au fil du temps à plusieurs endroits.

De quoi êtes-vous la plus fière dans votre parcours entrepreneurial ?

Ce dont je suis la plus fière est le fait d’avoir réussi à mélanger ma passion ainsi que mon cursus à l’école d’architecture lors de cette dernière année et d’avoir pu apporter ma touche personnelle dans mes créations.

En quoi le Pépite est-il bénéfique pour avancer sur votre projet ?

Le Pépite a été très bénéfique pour moi car j’ai pu effectuer mon stage de dernière année en étant à 100% sur mon projet ce qui m’a vraiment aidé à avancer. De plus, le fait d’être de plus en plus d’étudiants de l’ENSAPM à intégrer le pépite 3EF nous a donnés plus de légitimité car nos professeurs savaient que nous avions un projet en parallèle de notre formation. Avoir le statut rassure également car on sait que nous avons toujours quelqu'un pour nous aider.

Quels conseils donneriez-vous aux Étudiant.e.s voulant se lancer dans un projet d’entrepreneuriat ?

Ce serait de dire qu’on peut entreprendre très simplement, localement et se questionner sur des problématiques plus globales. Le confinement nous a montrés que l’on pouvait changer les choses à notre échelle alors il ne faut pas hésiter à prendre des risques en se démarquant !

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